Les tests salivaires se mettent en place dans les écoles du 1er degré  situées dans des zones en tension ; entre le moment où l’école est avertie et où les tests seront effectués, il faut compter une petite semaine au plus, souvent moins. Un premier mail arrive du laboratoire, puis un de l’IEN avec toutes les démarches administratives à accomplir. Et là, le calvaire commence pour les directeurs, calvaire d’autant plus important si ça ne tombe pas sur un jour de décharge.

C’est à l’équipe enseignante de récolter toutes les informations (fiche de consentement, photocopie de la carte vitale ou de l’attestation de Sécurité Sociale). Dans certaines écoles,  le laboratoire vient récupérer les fiches en plusieurs fois afin de pouvoir avoir le temps d’éditer les étiquettes  à mettre sur les récipients qui serviront à la collecte ; dans d’autres, c’est aux directeurs de croiser les informations reçues, d’en faire un tableau et de l’envoyer au laboratoire.  Pendant ce temps-là, les équipes bataillent ferme pour récupérer toutes les informations des familles.  Quiconque a distribué une note importante aux parents sait combien il est difficile d’avoir les bons renseignements en temps et en heure. Ensuite, on  prend connaissance de nouvelles informations au fur et à mesure : mise en place d’un lieu particulier pour la collecte, obligation d’être à jeun depuis une demi-heure au moins pour que les tests soient fiables, groupe de 10 élèves à la fois.

Des médiateurs anti-Covid sont nommés pour aider les équipes. Ils peuvent aider à la collecte des données, à l’organisation des lieux, au déroulement des tests.

Les parents sont informés individuellement des résultats de leur enfant via une plate-forme dont l’équipe a donné les coordonnées en amont. S’il y a des cas positifs, l’école en est avertie de son côté.

Inutile d’ajouter qu’on est loin de la simplification et de l’allègement des tâches du directeur…