A l’appel des organisations syndicales et des parents d’élèves mobilisé.es contre le « Choc des savoirs » et la réforme des lycées professionnels depuis plusieurs mois,
nous nous rassemblerons le 25 mai à 10h. place saint Roch à Mont de Marsan
et nous appelons à rejoindre la manifestation à Bordeaux à 14h.
Nous dénonçons l’ensemble des mesures, du premier degré au second degré, qui dessine les contours d’un modèle d’École passéiste et conservateur. Nous dénonçons le tri des élèves dès le plus jeune âge, les groupes de niveaux et le barrage au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en lycée général, technologique ou professionnel.
Par le « Choc des savoirs » , c’est une certaine vision de la société qui est esquissée, celle du tri et de l’assignation sociale, dangereuse pour notre démocratie. Un pays où la jeunesse se trouve assignée à ses positions scolaires et sociales court un grave danger démocratique.
Nous réaffirmons avec force notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Aujourd’hui, le service public d’Éducation traverse une crise sans précédent : crise de recrutement, démissions, personnels qui témoignent d’une perte de sens de leur métier… nous exigeons un choc des moyens !
Nous réaffirmons avec force notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Aujourd’hui, le service public d’Éducation traverse une crise sans précédent : crise de recrutement, démissions, personnels qui témoignent d’une perte de sens de leur métier… nous exigeons un choc des moyens !