La délégation intersyndicale composée de représentants du SNUipp-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO et de 2 AESH a été reçue en audience par Madame N’Guyen, Secrétaire Générale, et Monsieur Tauziet, Directeur de cabinet et de la communication.

Lecture a d’abord été faite du communiqué portant les revendications nationales. Il a été demandé que celles-ci soient remontées au niveau national. Madame N’Guyen a informé que cela est déjà fait au niveau du Recteur.

Elle a ensuite présenté la situation au niveau du département. La préparation pour la rentrée est en cours avec un recensement des ressources en personnel existantes ainsi que des besoins en accompagnement. La volonté de la DSDEN est de convertir les contrats CUI-PEC en AESH avant de recruter de nouveaux AESH pour aller vers la professionnalisation de la fonction. Dans notre département, il y a actuellement 853 accompagnants dont 505 AESH ( 2% sur un temps plein au niveau national) et 348 CUI-PEC.

La délégation demande que ce soit d’abord le salaire (taux horaire) qui soit augmenté pour une véritable valorisation.

Pour le renouvellement des contrats, Madame N’Guyen informe que cela est déjà fait pour les AESH. Pour les contrats CUI-PEC, chaque personnel va être contacté individuellement. Deux sessions sont prévues mi-juin pour la signature des nouveaux contrats.  Elle demande une attention particulière pour y apporter toutes les pièces de dossier qui seront demandées et que les RIB soient au même nom que les contrats (attention aux femmes mariées) sous peine d’encourir de forts retards sur les paiements de la rentrée (hors acompte de 70%habituel).

Selon la politique actuelle, Monsieur Tauziet explique que des pôles inclusifs seront mis en place dans le département, suivant les secteurs des collèges où sont installées des ULIS. L’accompagnement mutualisé sera concomitant à l’accompagnement individuel. Leur avantage précise-t-il, est qu’ils permettront l’augmentation des quotités de temps de travail, actuellement de 24h maximum dans le 1er degré.

La délégation précise que là encore, c’est d’abord le salaire qui doit être augmenté. Elle a aussi rappelé que les organisations syndicales s’opposent à la mise en place des pôles inclusifs, d’autant plus dans notre département rural. Madame N’Guyen assure que le service de coordination veille à ne pas imposer de trop longs déplacements.

La délégation dénonce le risque de dégradation des conditions de travail des AESH dans le cas d’une mutualisation des moyens avec le suivi de plusieurs enfants pour 1 personne ou de plusieurs personnes pour 1 enfant.

Concernant la professionnalisation, Madame N’Guyen informe qu’un recensement se fait des différentes formations déjà suivies pour prévoir celles de l’année suivante.

Les AESH présentes précisent leurs besoins en formation à savoir des apports de gestes techniques, outils pratiques par des professionnels, plutôt que des présentations de structures.

Quant aux formations pour l’adaptation à l’emploi, elles demandent de veiller à ce qu’elles soient bien proposées en début de contrat et non répétées par la suite.

Monsieur Tauziet informe qu’un service d’accompagnement va être créé à la rentrée, en direction des personnels mais aussi des familles. A la question qui lui est posée, il précise que pour le moment, ce sera à moyens constants en personnels.

La délégation demande qu’un espace numérique soit créé pour les AESH sur le site de la DSDEN et que l’adresse professionnelle soit bien communiquée à chaque AESH.

Elle demande aussi où en est le vademecum préparé en groupe de travail. Madame N’Guyen informe qu’il sera mis en ligne avant la fin de l’année, même avec les évolutions prévues du métier.

En conclusion, quelques réponses attendues ont donc été données, mais peu d’avancées concrètes.

La FSU ne lâche rien et continue de se battre avec les accompagnants.