Vous pouvez télécharger le communiqué FSU ici, ou le consulter à la fin de l’article.
CTSD du 23 JUIN
Le DASEN débute la séance de cette instance en remerciant les personnels de la DSDEN et les personnels enseignants qui ont œuvré sans relâche pendant la période compliquée que nous venons de vivre et que nous vivons encore pour « faire au mieux pour les élèves ».
80% des élèves de collèges et environ le même pourcentage d’élèves de primaire ont retrouvé le chemin de l’école lors des rentrées successives. C’était une nécessité pour renouer avec l’école. Le DASEN salue à nouveau le travail des enseignants et assure que l’enseignement distanciel ne peut se substituer au présentiel : « Personne ne peut se substituer au travail des professeurs ».
Dans le premier degré tout comme dans le second degré, le travail sur la carte scolaire est rendu compliqué pour ce mois de juin car dans de nombreux endroits les emménagements et déménagements ont été différés avec la crise sanitaire et peuvent modifier les prévisions d’effectifs.
Moyens pour la rentrée 2020 dans le premier degré :
Le DASEN prévient que, contrairement aux années précédentes, des fermetures ou ouvertures de classes s’opéreraient au mois de septembre. La FSU a bien rappelé que ces situations n’étaient vraiment pas souhaitables pour les collègues et les élèves concernés.
La dotation départementale restante était de 3.41 postes. Les annonces du Ministre de non fermeture de classes en milieu rural sans l’accord du Maire sont encore valables. Les situations des écoles à surveiller pour fermeture et ouverture ont été étudiées par les membres du CTSD.
Le DASEN propose alors 2 fermetures de classe et une fermeture de 0.5 PDMQDC et 4 ouvertures pour la rentrée. .Le solde restant serait de 0.63 ETP.
Les représentants des personnels présents ont voté contre à l’unanimité, entraînant un CTSD de repli lundi 29 juin à 9h30.
Moyens pour la rentrée 2020 dans le second degré :
Collèges
L’ouverture du collège d’Angresse pèse sur les moyens alloués pour la rentrée. Certaines ouvertures de divisions ne sont donc pas dotées à hauteur des 29h réglementaires et on demande aux chefs d’établissement d’utiliser leurs heures de marge pour compléter. Ailleurs, ce sont des transferts de moyens d’un niveau vers un autre qui ont été privilégiés.
Des fluctuations d’effectifs vont encore avoir lieu et les ajustements de structure des établissements ne sont pas terminés. Prévoir des répartitions de service dans ces conditions est difficile mais les moyens ne seront pas stabilisés avant les résultats du bac mi-juillet et les affectations des élèves de terminale. Les éventuelles ouvertures de divisions en septembre déclencheront forcément des BMP ou des HSA. L’administration veille à ne pas dépasser les seuils mais il faut fonctionner à moyens constants, avec les heures de marge.
La FSU est intervenue de manière spécifique pour alerter sur des situations d’établissements très tendues. Les fermetures de classe ou refus d’ouverture en collège sont nombreux, ce qui entraîne des effectifs très hauts dans les structures, faisant parfois dépasser le seuil de 30 élèves par classe. L’inclusion des ULIS et le suivi des élèves à besoins particuliers seront très difficiles.
La FSU est intervenue aussi pour dénoncer les faux choix d’équipes que constitue l’utilisation des heures de marge pour ouvrir des divisions. Ce n’est pas une solution miracle et cela entraîne le renoncement à des projets, à des dédoublements, et amène des tensions dans les équipes.
Lycées
La FSU a pointé l’insuffisance des moyens : les dotations ne permettent pas d’ouvrir toutes les spécialités dans de bonnes conditions et de pratiquer des dédoublements. Des tensions se créent dans les équipes pédagogiques.
Concernant les spécialités, le DASEN cherche des solutions pour les spécialités à faible effectif ( dont SI et NSI) : il est difficile de faire démarrer en Première une spécialité peu demandée. Deux possibilités sont envisagées : avertir les familles dès la Première que la spécialité devra être abandonnée à l’issue de l’année scolaire ou prévoir des solutions de mutualisation.