jeudi 19 Mai 2016
14h30 Arènes de Mont de Marsan :
exprimons notre mécontentement au gouvernement
Arrivée siège du PS : concours de slogans
Depuis maintenant près de trois mois, une mobilisation exceptionnelle a pris racine en France pour combattre le projet de loi Travail et porter l’exigence de nouveaux droits sociaux pour les salariés.
Quelle est la réponse du gouvernement ? Le passage en force ! Le mépris !
Ce projet de loi ne figurait pas dans le programme du candidat Hollande, qui par ailleurs en 2006, lorsque le CPE est passé avec le 49.3, déclarait : « le 49.3 est une brutalité, le 49.3 est un déni de démocratie, le 49.3 est une manière d’empêcher le débat parlementaire. ». Grâce aux fortes manifestations, le CPE était retiré dans son intégralité.
Tout est encore possible, faisons tomber la loi travail !
L’utilisation du 49-3 pour faire adopter une loi rejetée par plus de 70% de la population est inadmissible, une véritable honte ! Le processus anti démocratique continue. Faut-il rappeler la non consultation des organisations syndicales avant l’écriture du texte, les rencontres éclair avec la Ministre du travail, le blocage des votes à l’Assemblée nationale ?
Ce déni de démocratie doit nous engager à aller plus loin dans l’action et à amplifier les mobilisations.
Ce sont les mobilisations qui ont contraint le gouvernement, à proposer des modifications au projet de loi pour tenter d’en minimiser les impacts. Le compte n’y est toujours pas !
Un code du travail par entreprise à l’opposé de la « hiérarchie des normes », élément protecteur et égalitaire, perdure. C’est scandaleux !
A partir de tous ces éléments, les organisations syndicales des Landes CGT, FO, FSU, Solidaires appellent les retraités , les privés d’emploi, les salariés du privé et du public à se mobiliser y compris par la grève et à manifester le jeudi 19 mai pour exiger le retrait de la loi travail et le retour de la démocratie.
Ni amendable, Ni négociable
Retrait du projet de loi
Plus que jamais, l’urgence est à la mobilisation
Ils bloquent la démocratie, bloquons l’économie