L’État d’Israël amplifie la guerre contre la population de Gaza. La brutalité de son intervention militaire toujours plus meurtrière amène la Cour de justice internationale à évoquer une suspicion de génocide et de crime contre l’humanité et la cour pénale internationale à demander un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou, son ministre de la Défense tout comme contre les responsables du Hamas. La FSU continue de se mobiliser pour un cessez-le-feu immédiat, pour un accès sans restriction à l’aide humanitaire d’urgence et pour le respect du droit international et des résolutions de l’ONU. Dans ce contexte, en France, il est inacceptable de voir le délit « d’apologie du terrorisme » détourné afin de criminaliser les expressions de soutien au peuple palestinien.
Dans le contexte du vote de l’ONU, de la reconnaissance par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, la FSU rappellera sa demande de reconnaissance d’un État de Palestine par la France.
La FSU apporte son soutien aux universitaires mis·es en cause, diffamé·es voire harcelé·es, ainsi qu’aux étudiant·es abusivement mis·es en garde à vue ou poursuivi·es par leurs établissements pour avoir voulu débattre du conflit Palestine-Israël (interventions des forces de l’ordre sur les campus, arrestations et gardes à vue abusives). Il est essentiel de mettre en place les conditions pour que les opinions et les connaissances puissent s’exprimer et se confronter dans la perspective de former des citoyen·nes aptes à prendre des décisions éclairées.