Avant cette CDAS, 62% du budget annuel a été utilisé. La clôture se fait le 7 novembre. La CDAS a donc bien utilisé les budgets en aidant, autant que faire se peut, tout au long de l’année des collègues qui avaient fait appel à elle. L’utilisation de l’ensemble de l’enveloppe est cruciale car, en cas de reliquat, l’administration baisse les budgets de l’année suivante. La prochaine CDAS aura lieu mi-octobre.
6 Cas ont été présentés par les assistantes sociales des personnels des landes : 2 AESH, 1 AED, 1 certifié.e, 2 PE.
Ce que l’on peut retirer de cette instance, sans mettre à mal le devoir de discrétion, c’est que, sur l’année écoulée, les AESH sont les personnels qui font le plus appel à l’action sociale : bien sûr, leur rémunération scandaleusement basse ne leur permet pas de faire face au moindre incident de la vie- surtout en ces moments d’inflation galopante. La FSU continue de revendiquer une hausse des salaires en lien avec un statut de fonctionnaire pour ces personnels indispensables.
Mais les lacunes du système mettent aussi à mal les collègues titulaires : cette CDAS a été l’occasion de faire le point sur le problème de retard des comités médicaux qui doivent- entre autres- prononcer la retraite pour invalidité et permettre aux ayant-droits de sortir de la situation de congé longue maladie qui, au bout d’un moment, les laisse à mi- traitement. Plusieurs collègues se retrouvent donc en difficulté par la faute de l’administration qui n’arrive pas à réunir ses instances en temps et en heure. Dissipons tout de suite un malentendu : ce n’est pas de la faute des personnels administratifs de la DSDEN ou de la préfecture que nous nous retrouvons dans cette situation intenable. La problématique a d’ailleurs bien été évaluée par la DSDEN 40 qui cherche des solutions en anticipant autant que possible. Mais comme le concède les responsables, ces administrations se retrouvent devant « un problème RH » : façon polie d’expliquer que les effectifs ont été tellement pressurisés et les charges de travail tellement alourdies que les personnels ne peuvent tout simplement PAS permettre aux collègues d’entrer dans leurs droits ! Encore une autre contradiction de notre système. Les solutions semblent évidentes : recruter… mais, à l’éducation nationale, que ce soit devant les élèves ou derrière les bureaux, l’idéologie libérale bloque.