Le samedi 23 novembre et le lundi 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, la FSU 40 se mobilisera aux côtés des associations qui luttent pour l’égalité et contre les discriminations et les violences sexuelles dans les Landes. En solidarité avec et pour les femmes du monde entier, celles qui sont victimes de violences machistes, celles qui luttent, celles qui, avec leurs enfants, sont les premières victimes des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des États théocratiques, avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, celles qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.
En France, le niveau des violences reste très préoccupant : des enquêtes révèlent que les plaintes pour viols et tentatives de viols ont augmenté de 6 % en 2023 et que dans neuf cas sur dix, les femmes connaissent leur agresseur. Le procès des 51 violeurs de Gisèle Pélicot est une terrible illustration de la façon dont la culture patriarcale du viol imprègne la société et les agissements des hommes. Les Landes ne sont pas épargnées, et alors qu’il y a eu une augmentation de 7 % des faits constatés par les forces de l’ordre dans notre département en 2023, nous avons besoin d’actes, notamment budgétaires, plus que de beaux discours. C’est au minimum 9 femmes sur mille habitant.es qui sont victimes de violences conjugales dans notre département.
Mais la violence s’exerce partout, à l’encontre des femmes, des enfants et des personnes LGBTQIA+. Elle s’exerce dans nos maisons, sur nos lieux de travail, nos lieux d’étude, dans la rue, dans les transports, dans les établissements de soins, les lieux de culture, de loisirs, et touche particulièrement les plus fragiles, notamment la population migrante. Nous rappellerons ainsi que la progression de l’extrême-droite en Europe est un grave danger pour toutes les femmes et que la coloration de ce gouvernement avec des personnalités qui se sont opposées au mariage pour toutes et tous et qui ont eu des votes pour le moins très conservateurs sur ces sujets est un très mauvais signal, alors que les coupes budgétaires risquent de mettre à mal les associations.
Sans politique publique à grands moyens, sans prévention et sans éducation, les garçons puis les hommes continueront de perpétrer des violences. Par la distribution de violentomètres les 23 et 25 novembre et l’appel à des actions dont vous trouverez les détails sur le site de la FSU 40, nous rappellerons que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles reste nécessaire et que la situation n’évoluera dans le bon sens qu’avec l’engagement de toutes et tous.